J’ai déjà passé bien des heures à étudier et à tenter de comprendre le travail de Léo, bien des stages dans notre petit dojo ou ailleurs à tenter de percevoir le travail de notre hôte. Pourtant, bien moins que je voudrais mais la vie est ainsi faite que l’on ne peut se couper en plusieurs morceaux.
Et ce stage ci avait une saveur particulière, indéfinissable, était-ce la très grande affluence de pratiquants désireux de découvrir ou de perfectionner cette pratique basée sur le relâchement, la bienveillance mais qui reste o combien dans l’esprit martial, dans le Budo le plus total. Ou alors une énergie spéciale qui se dégageait sur le tatami, énergie venant du fait que la force, la contrainte et la domination étaient quasi absentes.
Je ne puis le dire, peut-être que chaque moment passé me permet de mieux saisir, de mieux ressentir, de plus m’approcher. Le souci étant que plus je m’approche, plus le travail de Léo s’affine et je me retrouve constamment à quelques années lumière en arrière. Mais même les retards peuvent être propices car voilà à chaque rencontre de la nouvelle matière à enfouir dans la vie d’Aïkido et à restituer aux élèves.
Je ne vais pas revenir sur le chapitre technique du stage. Mais même si les trois jours furent intenses et géniaux à mes yeux, je retiendrais particulièrement le cours Bokken donné le vendredi soir. Une séance dédiée aux bases et qui m’a permit (comme aux autres, je pense) de discerner beaucoup mieux le chemin à parcourir.
Ce fut très pédagogue et enrichissant, en particulier pour les professeurs présents qui auront là acquit de nouvelles clés pour leurs recherches et cours.
Merci à Léo pour son enseignement, sa gentillesse et sa disponibilité pour tous, débutants comme plus anciens et merci à tous les nombreux participants dont nos amis français et hongrois qui ont fait un bien long déplacement pour venir échanger avec nous.
Merci à Robert pour son accueil le vendredi.
Et chapeau évidement aux élèves du Sakura Dojo qui étaient bien présents à l’évènement 🙂