Il y quelques temps, j’ai donné modestement un cours à Louvain La Neuve, ce fût l’occasion de revoir quelques anciens et de découvrir des « nouveaux » sympathiques…comme Louise, anthropologue de notre art qui m’a fait parvenir un chouette essai analysant notre art de façon…anthropologique…Après le cours, nous avons évidemment refait le monde autour d’une bonne bière belge. Au fil de ces discussions, je me suis rendu compte que, finalement, peu de gens se remettent en question.
Très souvent, on reste dans son école, dans son jardin, sa petite cour ou son château, son grand parc, c’est selon…mais surtout on ne va pas voir ailleurs ou alors pour critiquer stérilement…
Tout le monde a déjà entendu ces paroles dans les vestiaires et aux alentours…
On pourrait d’ailleurs reprendre le principe éducatif enseigné à nos chères têtes blondes : « ne dis pas que la nourriture est mauvaise mais plutôt que tu n’aimes pas ».
Et d’ailleurs, dans un passé pas si lointain, il fallait manger de tout, que l’on aimait ou pas…
Voilà, on pourrait dire que l’on n’aime pas mais pas que cela est mauvais (pour être gentil car parfois les adjectifs sont pires…), il y tant de variétés de mouvement et de styles alors respectons plutôt le travail de chacun que cela nous convienne ou pas.
Il est vrai que, je pense, il faut vraiment accepter d’être corrigé comme un pur novice lorsque l’on va dans un stage/cours qui sort de ce que l’on fait d’habitude et cela, apparemment peu de personnes sont à même de l’accepter.
Certains pourtant, à près de 65 ans et même plus continuent à chercher inlassablement et de retrouver à chaque fois l’esprit du débutant, le Soshin.
Un bel exemple d’humilité…