Bien que je connaissais Erwan depuis pas mal de temps mais uniquement par le biais du web, j’étais un peu intrigué d’aller à la rencontre des arts chinois quand Sébastien Place m’a proposé de participer et d’accueillir notre breton enseignant.
Arts dont j’ai très peu de connaissance hormis plus d’une année de Tai Ji Quan et uniquement dans l’étude de la forme, sans contact aucun avec un partenaire.Or ici, les deux jours suivis sur les trois ont fait la part belle justement au contact et au ressenti de notre uke du jour.
Le Hsing-I et le Tai Ji Quan sont des arts très complexes et il était difficile et même impossible d’apprendre le cursus des écoles en quelques heures. Pourtant, Erwan a su, à merveille, « diluer » l’ensemble et les néophytes que nous sommes ont pu apprendre quelques enchainements et concepts.Le thème du stage était présenté comme suit « Connexion entre les arts chinois et japonais », je pense surtout que nous nous sommes bien éclaté à découvrir des gestes et des arts nouveaux mais finalement pas très éloignés de l’Aiki car on sent que les origines sont là, que l’Aikido suit une lignée qui nait en Inde pour passer en Chine et puis au Japon et en Corée au gré des conquêtes et des migrations historiques.Merveilleux pédagogue, pratiquant et enseignant au bagage impressionnant doublé d’un passé d’Aikidoka, Erwan a su, en quelques heures nous passionner par ces mouvements qui nous ont bien perturbé et remis en question d’une certaine manière.Un tout grand merci, Erwan, pour tes bons conseils et ta bonne humeur à transmettre et à partager, à Sébastien, moteur de cette venue inattendue mais réjouissante et bien enrichissante et aux quelques élèves qui ont fait le déplacement malgré les agendas surchargés.
Un week-end à remettre sans aucun doute!
Quelques photos du stage sont visibles dans notre galerie.