Est-on conscient de ce que l’on mange? Le sujet, capital, était abordé il y a quelques temps dans "Questions à la une", une émission que j’avais enregistrée et que j’ai finalement pu regarder la semaine passée.
Dans un premier temps, Françoise Walravens et Patrick Lemy évoquaient la place du plastique dans notre alimentation. Les océans contiendraient ainsi plusieurs millions de tonnes de plastique (et leur lot de métaux lourds) qui, en se dégradant en particules, est absorbé par les poissons. De quoi pousser certains scientifiques à déconseiller de consommer trop de poisson et de crustacés! Le plus inquiétant n’est sans doute pas là, mais bien dans l’omniprésence du plastique et de ses dérivés dans notre alimentation: bouteilles PVC, barquettes fraîcheur, films alimentaires, biberons, canettes, boîtes de conserve.
Quelle est la part de contamination de notre nourriture? Si l’industrie plastique se veut évidemment rassurante, certains spécialistes mettent aujourd’hui en garde, constatant un nombre constant de malformations génitales chez l’homme ou encore un développement mammaire prématuré chez les petites filles, parfois dès l’âge de 3 ans! "L’ours polaire se dévirilise, comme la mouette. On peut extrapoler à l’homme ce que l’on observe dans toutes les espèces animales ", explique un scientifique, tandis qu’un autre, pessimiste, prédit une avalanche de cancers pour les générations futures.
A noter également que les courants marins "transporteurs de plastique" ont bizzarement créer un nouveau continent de la grandeur de la France sur environ 30 m d’épaisseur dans le Pacifique Nord, cette nouvelle terre est appelée "Great Pacific Garbage Patch" (photo édifiante ci-dessus). En lire plus ici et ici.
Depuis cette vision, j’essaye de diminuer encore plus mon empreinte plastique mais voilà une tâche bien ardue, le moindre emballage en contient quasi tout le temps. Il est vraiment impossible de ne plus en utiliser mais au moins on peut limiter…