Ce n’est un secret pour personne qui me connaisse un tantinet. De tous les maîtres rencontrés, Tamura Sensei fut celui qui m’a le plus marqué et il fut également celui que j’allais suivre le plus. En particulier lors de mes années Ubea durant lesquelles nous avions la chance d’être invités plusieurs fois par année lors des stages professeurs de la FFAB.
Cela m’a permit de rencontrer ou d’approcher de plus près l’enseignement de ce guide de génie.
Non seulement à travers ses gestes mais également à travers les cours des CEN présents lors de chaque stage. Si ma mémoire est bonne, la chance me fut ainsi donnée de cotoyer Nebi vural, Jean-Yves Levourc’h, Claude Pellerin, Michel Prouveze, Jacques Bardet, Gilbert Milliat et quelques autres présents comme élèves.
Lors de quelques-uns de ces stages étaient également présents Léo Tamaki et Mickaël Martin. Nous ne nous connaissions pas mais foulions le même espace.
Le hasard a voulu que je m’intéresse dès 2007 au travail de Léo via son blog et puis qu’il soit invité en 2008 en Belgique.
Ce fut également le déclencheur de ma rencontre avec Mickaël en juillet 2009 lors du stage de La Rochelle qu’il coanimait encore à l’époque avec Leo.
Bien que leurs pratiques commençaient à se distancier, je garde un merveilleux souvenir de ce stage. Je commençais à connaître Léo mais la pratique de Mickaël avait aussi le classicisme de Tamura Sensei.
Je les ai pas mal suivi tous les deux, allant par deux fois suivre une semaine de stage au Shumeikan de Bras avec Mickaël sans compter un stage d’été en Allemagne et quelques stages en Hollande.
Ils ont, à mon sens, su continuer l’évolution entamée par Tamura Sensei. Chacun avec des directions légèrement opposées mais gardant les mêmes fils rouges.
Mickaël a passé près de neuf ans comme uchi deshi de Maître Tamura et a pu à ce titre bénéficier de conseils que très peu de personnes peuvent se targuer d’avoir reçu.
Il poursuit ses recherches après de Senseis tels Tada Sensei ou Kono Sensei.
Enormément de « nostalgiques » des stages d’antan viennent assister à ses stages afin de retrouver une pratique qui se perd au fil des années et des nouveaux arrivants sur les tatamis.
Je rencontre maintenant pas mal de personnes et d’élèves qui n’ont jamais eu la chance de rencontrer Tamura Sensei.
Ce sera l’occasion de découvrir ce travail qui continue à évoluer avec Mickaël, un enseignant avec un coeur comme çà.
Bienvenue!