Voilà presque cinq ans que j’ai fait la connaissance de Léo Tamaki. Au début, via son blog. A cette époque, il vivait au Japon et publiait tous les jours des billets sur des sujets divers. Ses posts sur les arts martiaux étaient vraiment passionnants (ils le sont toujours d’ailleurs). C’est ainsi que je suis devenu un lecteur des plus fidèles et je me souviens que la première chose que je faisais, lorsque j’allumais mon ordi au boulot de grand matin, était d’aller lire les sujets et aussi les commentaires. Ces mêmes commentaires qui sont souvent des posts en soi tout comme les réponses du webmaster.
De plus en plus intrigué par la personne, j’ai commencé par lui écrire puis je l’ai invité à venir donner un stage dans mon petit dojo. A ce moment, Léo était à peu près inconnu en Belgique sauf par les lecteurs de son blog et par Ivan Bel qui l’avait invité pour un dimanche matin à 08h00 ;o).
Léo était venu avec son frère Issei et notre tatami était un peu clairsemé car le nom n’avait pas fait courir les foules. Ce fut un choc de dévouvrir une telle pratique, si fluide et relâchée alors que nous étions habitués aux saisies de type « étau » (je l’ai déjà dit mais j’aime bien…). Je peux dire que cette rencontre à changer ma pratique tout comme d’autres ont certainement changé depuis la confrontation avec notre ami. Par la suite, nous nous sommes revus plusieurs fois par an, soit pour des stages chez moi ou ailleurs (plus rare car je ne puis pas, hélas, toujours me libérer…).
Il nous a ensuite fait l’honneur de rendre possible les visites de maîtres de très haute qualité (le mot est faible) dans notre petit pays et ce à plusieurs reprises. Et rencontrer des Senseis tels Akuzawa, Hino et Kono, ce fut magnifique. Aujourd’hui, Léo vit à Paris et donne des stages tous les week-end, il est devenu un professionnel reconnu. Sa renommée est aussi importante en Belgique puisqu’il y donne de nombreux séminaires, ce dans tous les groupements d’Aïkido, d’arts martiaux et même dans les conservatoires de musique et dans les ateliers de théatre, preuve que sa pratique fait preuve d’une belle universalité.
Je n’ai pas beaucoup parlé de son travail, çà je vous laisse découvrir ou redécouvrir ce week-end…En tous cas, je suis un convaincu…