Bras en février est un stage sur une semaine, créé à l’origine par le Dojo d’Aytré, et maintenant devenu le lieu de rassemblement d’aikidokas venus d’un peu partout, de toute la France évidemment mais également d’Algérie et de Belgique.
Pour cette édition, ce ne sont pas moins de trente pratiquants qui ont foulé les tatamis à raison de six heures quotidiennes avec Mickaël Martin comme chef d’orchestre, le tout dans la direction donnée par Tamura Sensei dont l’âme continue à parcourir ces murs.
Si la technique était bien sûr importante avec la révision de nombreuses « bases » et la découverte de nouveaux mouvements que ce soit aux armes ou à mains nues, sans compter les exercices de relâchement, je pense, qu’en cet endroit, le travail s’effectue également ailleurs sans tomber dans un certain mysticisme.
Vivre comme cela, uniquement dans la pratique et les nombreuses tâches comme la cuisine, la vaisselle, le rangement, etc. permet une grande introspection de soi. Le retour à la « réalité » quotidienne était un peu difficile par après, on ressort « changé » de ces moments et c’était là peut-être le but de Maître Tamura lorsqu’il a créé ce dojo. Pourtant, étant d'un naturel assez indépendant et un peu solitaire, je ne suis pas quelqu'un de très "communauté" et pourtant j'aime fortement les moments passés là-bas.
J'ai aussi bien apprécié le cours ENA du mercredi soir avec Luc Bouchareu, un prof que je ne connaissais que de nom mais qui m’a bien plu. Et puis, ce cours est rempli de grandes figures ayant pratiqué plusieurs dizaines d’années avec Sensei, l’occasion de belles rencontres et de retrouvailles comme avec Madame Tamura qui, soit-dit en passant, est présente à quasi tous les cours.
Bon, les amis, un peu moins d'une année avant de se retrouver là-bas…